Après des mois de lutte intense, les forces sur les deux côtés dans le front occidental de la première guerre mondial commençaient à s’épuiser. L’un des soldats qui se trouvaient du côté allemand était le grand ténor Nikolaus Sprink. C’est la nuit du réveillon de Noël que ce chanteur fameux réalisera un acte de courage qui portera de la paix entre des ennemis implacables. S’étant mis à chanter pour ces concitoyens dans les tranchés, il s’aventure dans la no-man’s land, risquant d’être tiré dessus par les français et les écossais. Au lieu de cela, son courage inspire les officiers écossais et français à proposer une trêve entre les deux armées. Les soldats des camps opposés, laissent derrière eux leurs fusils, se connaissent, boivent une verre ensemble et même lient des amitiés. Les soldats se traitent sur un pied d'égalité, en se fichant du fait qu’on les appris à se détester. Ils aiment tous le foot et la musique, ils aiment tous leurs patries, et tous abritent le désir fervent de retourner chez eux. Ces rencontres révèlent l’humanité les uns des autres dans un environnement fraternel, même si les autorités ne le permettent pas.
J’ai beaucoup aimé ce film. Je crois qu’il porte un message de fraternité universelle sans être mièvre. Les films de guerres tourne souvent leur regard vers le carnage et non pas vers les soldats qui ont des rêves eux aussi et qui se trouvent déchirés entre des sentiments de responsabilité civique et leur intuition de ce que leurs ennemis de l’autre côte ont plus en commun qu’on leur fait croire. C’est un film qui traite de l’un des développements les plus significatifs dans la guerre moderne, c’est-à-dire la nature impersonnelle du fait de tuer qui existe depuis que les armées sont séparées par un espace intermédiaire et il ne faut pas regarder son adversaire. Dans le passé, il fallait entrer en combat direct avec l’autre soldat, mais dans les tranchés on n’avait qu’à tirer à travers des trous pour faire sauter la tête de son ennemi. Cet film examine ce qui se passe quand l'impersonnalité du combat est enlevée. Verdict: les gens trouvent qu’eux en tant qu’individus partagent les mêmes buts, même si celles de leurs patries sont opposées. Cela se résume bien dans ce que dit General Audebert de ce qu’il se sent plus proche des soldats allemands que des français qui haïssent les “boches” dans le confort de leurs propres maisons. J’ai aimé ce film parce-qu’il montre que même dans la guerre les gens ont naturellement une grande envie de comprendre l’autre et en le comprenant, l’aimer.
La musique joue un rôle très important dans le film puisqu’elle nous est montrée comme un instrument pour le rassemblement des gens. Ce n’est pas en parlant que les deux armées ont l’idée d’une trêve, mais plutôt en s’écoutant chanter. Le chant comme une manière de manifester ses émotions se lie à toutes les cultures du monde. Les écossais en chantant et en écoutant les allemands qu’ill voient que tous les deux peuples ne veulent que la paix. La musique fait comprendre aux gens qu’ils ne sont pas aussi différents après tout.
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