1.
Cette histoire se déroule au nord de la France, en Calais, une ville à côté de la plus étroite partie de la Manche. Les événements du film sont censés se passer très récemment, à peu près en même temps que la sortie du film en 2009. Bien qu’il y ait presque une décennie entre la sortie et maintenant, l'environnement socio-économique et politique de Welcome n’est que plus important et prévalent aujourd’hui. Les réfugiés décrits dans le film étaient persécutées de leur patrie, et se sont enfuis à pied en France pour découvrir que le pays n’allaient pas les accueillir. Une épidémie de xénophobie (ça vous dit quelque chose?) a mis en place des règles françaises qui interdisent aux citoyens d’abriter les migrants, à fin que ces pauvres gens doivent habiter des tentes pires qu’un bidonville. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour gagner autant d’argent pour une fuite extrêmement risquée dans un camion en Angleterre. Quelques français compatissants à la douleur des réfugiés, comme Marion, l’ex-femme de Simon, tentent de les aider par distribuer de la nourriture. Cependant, les sans-papiers sont toujours surveillés et menacés par la police, responsable de faire appliquer les lois immigrées rétrogrades. Même pire, le grand public, submergé dans une peur irrationnelle, persécute ces réfugiés où qu’ils aillent: à la piscine, au supermarché, sur le palier de l’appartement de Simon. C’est toute une société qui rend les vies des migrants si invivable.
2.
Bilal est un jeune homme de 17 ans qui vient d’Irak. Il fait partie d’une minorité ethnique qui s’appelle les kurdes. Au début du film il est récemment arrivé en France, l’avant-dernier pays d’une migration extraordinaire: il a marché à pied de son pays natale. Bilal aimerait traverser la Manche et se réunir avec sa copine Mina à Londres, mais il n’a pas beaucoup de temps pour réaliser son rêve. Le père de Mina l’interdit d’appeler à Bilal, car il veut qu’elle épouse une de ses cousins, un restaurateur. Après une tentative ratée de s'évader en camion, Bilal se concentre à s'entraîner pour traverser les eaux gelées de la Manche elles-mêmes – bien que seulement les nageurs accomplis essaient de le faire, et que Bilal ne sache pas du tout nager. En utilisant le peu d’argent qu’il a, Bilal prend des leçons de natation avec Simon et commence son entraînement. Malheureusement, il ne réussit jamais son projet malgré tout son travail acharné et sa détermination. Son premier essai, un pêcheur l’a capturé. La deuxième fois, il était allé aussi loin de 800m de la côte anglaise au moment où des garde-côtes anglais l’ont aperçu dans l’eau, et ont essayé de le récupérer. En tentant de s’enfuir des policiers, Bilal s’est tragiquement noyé.
3.
Simon travaille à une piscine en Calais, où il est moniteur de natation (il était nageur fameuse autrefois, et champion de la France) pour les enfants. Il est également en train de finaliser son divorce de Marion, de qui il est longtemps séparé, mais qu’il aime toujours. Au début du film Simon est plutôt indifférent à la situation désespérée des clandestins, par exemple au moment où il supplie Marion de ne pas défendre les réfugiés au supermarché, ou quand il ne permit pas aux réfugiés de payer pour se doucher à la piscine. En fait, il commence à aider Bilal pour impressionner Marion. Toutefois, au cours du film cette mentalité change complètement. Simon, initialement un personnage faible, devient très fort puisqu’il développe un rapport avec Bilal. Il tient si fortement au jeune homme au point d’être son père de fait: l’agent de police qui interroge Simon après la première tentative de Bilal décrit la relation entre les deux comme « adoption ». Simon dit à Marion qu’il continuera d’apprendre la natation aux autres réfugiés, bien que ce soit après leur divorce et après Marion lui fait bien comprendre qu’il ne peut pas la récupérer. Bien que Simon paraisse comme n’importe quel autre type normal, je crois que ses actions lui rendent un héros. Alors non, je ne pense pas que Simon soit un monsieur-tout-le-monde. Il est, à la fin du film, un humanitaire. Il résiste ceux qui veulent faire mal aux migrants, et, dans la dernière scène poignant, il fait un grand effort (et désobéit l’ordre du policier) de trouver Mina à Londres, et de l’informer personnellement et avec compassion de la mort de Bilal.
4.
Le réalisateur voulait sensibiliser le public français de l’humanité et la souffrance des réfugiés. Comme j’ai dit plutôt, ni la France ni la plupart du monde occidental ne veut accueillir les réfugiés, et particulièrement pas dans une mesure suffisante pour soigner les énormes crises humanitaires qui arrivent actuellement au Moyen-Orient dans les pays comme l’Irak et la Syrie. Je crois que cette intolérance se dérive de l’opinion commune mais complètement fausse que les sans-papiers sont tous des criminels ou ceux qui volent les travaux. Si on réduit ces gens à une seule dimension, un stéréotype, il est facile de les persécuter. Cependant, si on est forcé de voir que les réfugiés sont des vrais humain-êtres, avec tous les mêmes émotions que nous, et qu’ils ont beaucoup souffert, ce qui suit logiquement est de les aider.
J’ai trouvé la citation du réalisateur, « Calais, c’est notre frontière mexicaine », très intéressante. Je n’ai pas pensé aucune fois aux similarités entre les conditions des clandestins irakiens et mexicains – mais qu’est-ce qu’elles sont pareilles. Calais est comme le frontière mexicaine parce qu’il est l’endroit où beaucoup de migrants essaient d’arriver à une sorte de havre, et risquent leurs vies dans le processus
Le titre du film est absolument ironique. Il vient du paillasson d’un voisin de Simon, le même voisin qui signale la présence de Bilal à la police. Les réfugiés ne sont pas du tout bienvenus à Calais, alors le « welcome », quoi qu’il est présenté à tout le monde, n’applique pas à tout le monde.