1. Cette histoire se
déroule à Calais en 2009, alors ça se passe assez récemment et les problèmes
dont il parle sont encore très vrais. On voit deux situations socio-économiques.
La première est celle de Simon et il se trouve à peu près au milieu de
l’échelle socio-économique. Puis on voit celle de Bilal, et il est tout au fond
de cette échelle. Je crois qu’en juxtaposant les deux vies des hommes, le
réalisateur a pu nous montrer la pauvreté très clairement dans laquelle
beaucoup comme Bilal vivent. Ces immigrés vivent dans la pauvreté extrême. Ils
n’ont souvent pas de logement permanent alors ils doivent faire tout ce qu’ils
peuvent pour vivre, comme aller à la piscine pour faire leur toilette chaque
matin. Il y a peu de gens qui les aident, mais la femme de Simon leur donne de
la nourriture gratuite. Malheureusement, presque tous les blancs à Calais et la
police les persécutent. Un exemple de cette persécution se voit quand le voisin
de Simon tente d’appeler la police sur Simon après qu’il l’a vu avec
Bilal.
2. Bilal est un jeune homme qui vient
d’Irak. Il a fait son voyage tout à pied pour rejoindre la France pour qu’il
puisse éventuellement arriver en Angleterre. Evidemment, c’est une situation
difficile et triste pour lui. Son projet fol est de rejoindre une fille, Mina,
dont il est tombé amoureux, qui vive en Angleterre. Mais il a un défi :
comment y aller ? Il a déjà essayé de se cacher dans un camion qui était
destiné pour l’Angleterre, mais lui et quelques autres ont été arrêtés avant
qu’ils aient pu monter sur le bateau. Les policiers ont découvert leur présence
en faisant des contrôles de dioxyde de carbone. Alors, Bilal décide d’apprendre
comment nager, et de croiser la Manche à la nage. Bilal demande à Simon s’il
peut lui faire apprendre, et Simon accepte. C’était difficile pour Simon car
c’est illégal d’héberger les immigrés, et c’était aussi difficile pour Bilal
car il était nul à nager au tout début. Après beaucoup d’entraînement, Bilal est
parti sans avertir Simon et il a tenté de nager la Manche. À 800 mètres des
côtes anglaises, Bilal a été aperçu par les gardes de côtes. Ils ont essayé de le
faire monter dans leur bateau, mais il plongeait sous l’eau pour qu’ils ne
puissent pas le voir. Malheureusement, il a été tué avant qu’il ait pu
rejoindre les côtes.
3. Simon est un entraîneur de natation à la
piscine de Calais. Il a une femme, Marion, mais malheureusement les deux se
divorcent pendant le film. Il est motivé d’aider Bilal parce qu’il voit que le
jeune est amoureux d’une fille, et Simon lui-même est amoureux de sa femme,
mais elle ne l’aime plus. Alors, il comprend la peine qu’on peut se sentir avec
l’amour. En plus, Simon était champion de natation quand il était jeune, et il
voulait bien voir un jeune que voulait l’apprendre. Son but est de développer
un nageur fort et capable de croiser la Manche, et aussi de l’héberger avec
succès. Non, je ne crois pas qu’il est Monsieur-tout-le-monde car il est dans une
situation difficile. Il est en train de se divorcer, il boit trop, et il me
semble un peu déprimé avec la vie en générale. Mais quand même, il est un
personnage fort car il veut aider un jeune homme rejoindre son amour
illégalement. Il faut une bravoure forte pour faire cela. Son évolution est
qu’il devient de plus en plus attacher à Bilal et vers la fin du film, il ment
à un policier en disant que Bilal est son fils. Dans mon opinion, le fait
« d’adopter » Bilal lui rend plus fort comme personnage.
4. Le réalisateur souhaite de nous faire
comprendre les difficultés avec lesquelles beaucoup d’immigrés sont présentés,
notamment la discrimination. Je crois qu’il a très bien exécuté son but car je
me sentais très enragé quand le voisin de Simon a dit qu’il allait appeler la
police, et pendant des autres scènes au long du film. La citation
« Calais, c’est notre frontière mexicaine » veut faire une
comparaison du dégoût que les américains se sentent vers la Mexique et les
immigrés qui viennent aux États-Unis. Ça veut dire que Calais est une ville qui
n’est guère respectée par la population française. Le titre est ironique dans
le sens que ces immigrés ne sont pas bien accueillis du tout dans aucun pays.
J’ai bien aimé, dans le film, quand on voyait la porte du voisin de Simon où se
trouvait un tapis sur lequel est écrit « Welcome ». En fait, ces immigrés n’ont pas un pays pour
eux mêmes