Le pacte civil de solidarité ou "pacs" est une alternative au mariage qui a commencé à gagner du terrain pendant la dernière décennie. Le pacs a beaucoup de points communs avec le mariage traditionnel en ce qui concerne l'établissement de devoirs mutuels, mais à différence de celui-ci, il ne comporte pas le même genre de fusion fiancière pour ceux qui l'adoptent. En plus, les processus par lesquels on entre et sort d'un pacs sont beaucoup plus faciles que ceux qui requiert le mariage traditionel, et même dans une rupture où il y a des contentieux, les biens des deux généralement ne sont pas en jeu.
Le mariage existe pour protéger les structures familiaux en liant deux personnes l'une à l'autre de sorte que de déboussolantes ruptures nettes soient evitées. Cela dit, quand les ruptures adviennent les mêmes mécanismes qui servaient à défavoriser la séparation deviennt extrêmement pénibles, surtout quant à la division de propriété. Le pacs a le meilleur des deux mondes. D'un côté l'aspect contractuel du pacs difficulte la séparation (même s'il est dans une mesure moins importante) et de l'autre la séparation n'exige que l'annulation du contrat signé. De plus en plus des couples réconaissent l'utilité de cette option et s'en servent pour se lier sous la loi sans trop d'ennuis.
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