Monday, January 7, 2013

La paix à la guerre


Le contexte historique de Joyeux Noël est la première guerre mondiale. La plupart de ce film se passe dans des tranchées près de Lens. Le nationalisme belliqueux, irrationnel, et extrême a été la cause principale de la première guerre mondiale. Les nationalistes intimidaient les autres à craindre une nation de gens, et les institutions religieuses corrompues ont encouragé cette irrationalité. Décrivant les tranchées comme affreuses n’est pas assez fort. On vivait dans la gadoue, on ne dormait pas, on pourrait mourir à tel moment, et on était loin de chez soi. Laisse tomber les rats… (beurk !) Dans cette situation désespérée, les soldats ont appris que la guerre n’est pas si glorieuse comme ils ont cru. Personne ne s’attendait à ce que la guerre durerait plus de quelques mois et encore moins quatre ans. Alors, il est raisonnable que quand quelques soldats français, allemands, et britanniques n’étaient pas permis de rentrer chez eux pendant la Noël ils en aient marre. Ils décident engager une trêve non autorisé, partageant quelques mots, du champagne, du chocolat, des photos de leurs femmes et quelques chansons. Pour leurs efforts de paix, ils ont été punis pour être des traîtres (même le chat !) Dès le début de ce film, on fait la connaissance d’un monde irrationnel où la bonté est supprimée par des intérêts particuliers.


En général j’ai bien aimé ce film. A mon avis, les deux points forts du film sont la musique et la scène où les soldats se sont réunis. La musique classique et traditionnel sont toujours touchantes, et en voyant la fraternité entre les soldats il faut qu’on se sourie. L’intrigue est également unique. Christian Carion a développé un point de vue sur la guerre auquel on ne pense pas souvent aux Etats-Unis. Je pense qu’ici on est habitué aux films de la guerre qui fêtent la gloire d’un héros qui lutte un ennemi pour lequel on ne doit jamais avoir la compassion. Nous définissons la guerre d’avoir une bonne force et une force maléfique. Mais quand nous réduisons tout, c’est un seul homme contre l’autre, et à l’époque il y avait des guerres de conscription. La plupart des gens ont tué les autres pas parce qu’ils étaient mal mais parce qu’ils n’ont pas de choix. Carion souligne que les soldats, quoiqu’ils soient français, allemands, ou écossais, sont des humains qui ont les mêmes désirs simples. Ils veulent être avec leurs familles, ne pas tuer les autres, et avoir la paix. Je dirais qu’il y a quelques défauts qui m’agaçaient un peu. D’abord, Carion aurait dû éliminer les deux frères Jonathan et William parce qu’ils étaient trop de choses à penser. Il pouvait développer ses personnages plus. J’aurais aussi aimé savoir ce qui arrive à tout le monde à la fin, mais je pense que Carion ne nous montre pas le but. C’est un bon film qui nous montre la puissance des fêtes et de l’esprit humain.

La musique joue un rôle très important dans ce film. Mes personnages préférés : Palmer, Sprink, et Sörenson sont tous musiciens. La musique n’est pas seulement utilisée pour susciter nos émotions, mais elle est utilisée pour déclencher la scène principale du film et humaniser tous les soldats. En écoutant Sprink et Sörenson chantent « Bist du bei mir », le Kronprinz et le vieux couple sont les deux soulagés et contents. La musique donne l’opportunité à Sörenson à voir Sprink et plus tard les deux l’opportunité à chanter aux soldats. Pour Sprink, il est nécessaire qu’il chante pour ses soldats… c’est une vocation. Ce même pouvoir lui donne le courage de partir la tranchée pour chanter « Stalle Nacht » dans le champ ouvert. La musique est universelle, et elle peut traverser toutes les barrières crées par hommes, surtout celles crées par cette guerre irrationnelle. J’étais ému quand les écossais et les allemands commençaient un dialogue avec la musique. J’ai même été plus ému à la fin quand les allemands fredonnaient la chanson qu’ils ont apprise des écossais. Je n’oublierai jamais le regard de la paix et du calme sur les visages des soldats en écoutant Sörenson chante à la messe.

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