J’aime bien cette chanson, mais avant d’en parler, je dois expliquer quelques termes dans leur contexte. « l’ANPE », c’est l’Agence Nationale Pour l’Emploi, et les chômeurs peuvent avoir de l'aide par l'ANPE. Le narrateur a vole «un dico» – ca veut dire une dictionnaire – pour avoir un voix et pour comprendre ce qui s’est passe autour de lui, mais il ne doit pas « être Rimbaud » – un poète célèbre français – pour comprendre l’intention de la France. Aussi, il dit qu’il a « la couleur du beur », ca veut dire qu’il est arabe, alors les gens le traite comme un balayeur dans la rue.
Alors, maintenant on peut analyser la chanson. Dans la première strophe, le narrateur est quelqu’un invisible, quelqu’un sans voix, et en général, un immigré qui est un peu perdu dans cette vie français. Quand même, il peut sentir la haine des gens sur lui, parce qu’ils sont préoccupé avec le moyen avec lequel il est venu ici et avec lequel il a obtenu sa propriété. Il veut leur dire que n’importe de quelle façon il a obtenu sa propriété: « c’est chez moi » ! Dans le refrain, le narrateur dit qu’on doit le traiter comme les autres gens avec leurs maisons et leurs propriétés qui sont peut-être blancs, noirs, rouges, etc. Mais, une exclamation forte l’interrompt deux fois dans le refrain, la voix des français qui n’aime pas que des immigrés habitent dans la France : « Rentre chez toi ! » C’est triste que le narrateur ne puisse pas même exprimer ses idées sans être interrompu par la voix de la haine et la rage de la xénophobie. Dans la deuxième strophe, le narrateur dit que sa vie n’est qu’un jeu où évidemment il vaut mieux d’être très riche, pas un jeune homme dans les banlieues. « Les promesses volées », il s’agit des promesses qu’en France, un pays utopique et parfait, les immigrés peuvent être acceptés, et avec le dévouement et la persévérance, tous les immigrés deviendront riches et heureux. Finalement, il est désabusé et il s’en fiche de la haine sur les immigrés arabes et l’obsession avec le lien entre une feuille de papier et la propriété foncière d’une personne. « C'est pas ton bout de papier qui va me dire où c'est chez moi ! » Les dernières trois lignes de cette chanson et très ironique, parce que une ligne veut accueillir les immigrés et l’autre ligne veut se débarrasser ces immigrés. C’est le contraste clair entre l’idée parfait d’une France qui accepte tous les immigrés avec les bras ouverts, et la réalité de la xénophobie qui existe en France aujourd’hui.
Selon moi, cette façon de changer entre deux mentalités comme Ridan fait dans cette chanson est très astucieux, parce que, en mettant ensemble deux choses opposées, il peut mettre l’accent sur son vrai message, et aussi nous montrer comment la voix de la xénophobie interrompt sans cesse sa vie comme une immigré arabe.
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